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Notre intervention sur RCI

Dernière mise à jour : 29 nov. 2022


Crédit Photo : RCI Guadeloupe

Nous avons eu l'immense plaisir de partager un peu de l'activité de ELLAMPSIS sur les ondes de la radio RCI Guadeloupe, le 25 novembre 2022, au micro de Laura Latchan dans l'émission "Un jour, une entreprise".


Comme 6 minutes, c'est très court, nous vous proposons ci-dessous un peu plus d'informations pour compléter cet interview.


Vous êtes la gérante de la société ELLAMPSIS, conseils pour aider le développement des projets R&D et innovation. Pouvez-vous nous en dire plus ? Pourquoi ELLAMPSIS ?


ELLAMSPIS intervient comme un guide, un manager de la R&D-Innovation, en clarifiant l’idée du projet, en la structurant en fonction des connaissances publiquement disponibles sur les technologies proches, en identifiant les points à risques du point de vue technique, et enfin, en apportant mes compétences d’ingénierie de financement de l’innovation.


Cette structure de conseil est une des rares à combiner une vision tant technique, scientifique qu’économique. Du point de vue des compétences mise à disposition des projets, c’est très complémentaire. ELLAMPSIS a une compréhension des enjeux techniques des projets portés mais aussi des enjeux du financement de ces travaux.

Par ailleurs, ELLAMPSIS a la volonté d’intégrer ses accompagné.e.s dans un écosystème pertinent pour ses projets. D’où des collaborations en cours avec des incubateurs, des pôles de compétitivité, des cellules de valorisation de la R&D, des chercheurs académiques etc.


Qui peut faire appel à vous ?


Eh bien, toute personne porteuse de projet innovant qui partage nos valeurs d’humilité, de confiance, d’honnêteté et d’efficacité. Que vous soyez en idéation de votre projet ou bien en fin de projet, à chaque étape de la vie du projet, ELLAMPSIS peut vous faire bénéficier de ses conseils et connaissances pour booster votre développement.


Pourquoi est-il important d’être accompagné dans ses projets ?

Parce que lorsqu’on entreprend, penser que l’on peut tout faire sans aide extérieure, c’est à mon sens une erreur. Parce que le temps est précieux. Parce que ça vaut le coup d’aller plus vite en bénéficiant des connaissances d’une experte.

J’ai vu des projets avortés parce que non accompagnés, ou mal informés. C’est dommage d’abandonner des projets ambitieux parce qu’on n’a pas eu les bonnes informations, parce qu’on a perdu du temps donc de l’argent à refaire la roue, parce qu’on a raté un dossier de financement, parce qu’on n’a pas eu le soutien moral qui aurait pu booster la motivation (parce que c’est ça aussi ELLAMPSIS, une grande part d’humain).


Comment on fait ? vous faites pour trouver une bonne structuration, le bon financement ?


La première étape, c’est de bien comprendre le projet. Quoi ? qu’est-ce qu’on veut produire et commercialiser ? Quels sont les obstacles du point de vue technique ? Est-ce réalisable à court ? moyen ? long terme ? On parle aussi de la maturité technologique d’un produit ou du time-to-market.

Qui ? il faut se demander qui porte le projet ? son profil ? ses compétences ? son réseau ?

Comment ? enfin, le nerf de la guerre, c’est les moyens à notre disposition pour réaliser le projet. Moyens financiers ? Combien ? Moyens humains ? sur quels aspects ?

Quand ? quels sont les objectifs en termes de calendrier de développement ?

En gros, il s’agit de dresser un diagnostic sur la situation au moment de la demande. En fonction de tous ces paramètres, il va falloir faire une recherche d’état de l’art, c’est-à-dire des technologies existantes ou proches de mon objectif. Voir comment je m’insère dans ce panorama technologique pour déterminer ma valeur ajoutée et le travail que cela va demander. Ensuite, il s’agit d’identifier les verrous technologiques pour établir un plan de développement en fonction de ces obstacles techniques/scientifiques à lever.



C’est aussi un budget pour la personne qui fait appel à vous ?

Bien sûr. Il s’agit d’une expertise qui repose sur une expérience doctorale et post-doctorale, des formations universitaires en innovation et valorisation de la recherche, une expérience réussie en cabinet de conseil en financement de l’innovation. Ce genre de prestations est reconnu par BPI France comme essentielle au développement des projets innovants, c’est pourquoi cela peut être pris partiellement en charge par des aides/subventions de financeurs comme la Région et/ou BPI France.

Mes prestations se déclinent en simples consultations à l’heure jusqu’à des expertises complètes.



Est-ce qu’il y a beaucoup de projets innovants qui sont portés en Guadeloupe ?


Il n’y a que des projets innovants en Guadeloupe ! J’ai rarement vu un territoire dont les habitants sont aussi créatifs et inventifs. L’innovation ici, au sens strict, est partout. En revanche, ceux qui font l’innovation n’en ont pas toujours conscience d’une part et ne sont pas reliés aux « bons canaux » d’autre part… Les projets restent dans les têtes, au stade d’idées, ou bien ils sont développés « comme on peut » avec les moyens du bord, c’est-à-dire avec les connaissances que l’on a, la vision stratégique du développement n’est pas forcément là, et l’accès aux dispositifs de financements d’innovation classiques je dirais est difficile, laborieux, pas toujours évident.


En fait, il y a une hausse marquée des dispositifs de soutien à l’innovation ces 20 dernières années. Pourtant, les dépenses intérieures de recherche et développement (R&D) rapportées au PIB, restent relativement faibles dans les Outre-mer, comparativement aux autres régions hexagonales.

Et effectivement, si l’on se cantonne à un marché local restreint, difficile de postuler à des aides financières ambitieuses. De même, les entreprises d’outremer en général sont confrontées à quantité de sur-coûts et des ressources humaines spécialisées limitées, ce qui freinent le développement des projets, par rapport à la France hexagonale.

Du coup, alors que la tendance en France hexagonale est une majorité d’effectifs R&D rémunérés dans le secteur privé, en Guadeloupe c’est l’inverse. C’est plutôt le secteur public qui concentre la très grande majorité des effectifs rémunérés et des dépenses intérieures de R&D. Nous avons plusieurs laboratoires de recherche publics pointus (que je répertorie d’ailleurs dans ma cartographie, disponible en ligne sur ellampsis.fr). Et il est vivement encouragé de s’associer à ces laboratoires pour développer des projets r&d et innovants.



Votre entreprise a été créée à Nantes, vous êtes de retour en Guadeloupe depuis quelques mois, comment ça se passe ?


J’ai fait mes études en Bretagne et travaillé en dernièrement en Loire Atlantique. J’accompagne des projets guadeloupéens depuis bien avant mon retour. Et un matin, on se rend compte que le retour des cerveaux, ça doit commencer par soi-même et qu’il faut y croire pour entraîner le mouvement. Je suis extrêmement heureuse d’être ici et de pouvoir participer selon mes moyens au rayonnement de mon île d’origine. Je garde également de fortes attaches avec Nantes, ma ville d’adoption, car je suis convaincue que quand on est issu de la diaspora caribéenne, il faut se servir de son réseau comme d’un levier de croissance pour nos territoires insulaires. Pour créer des liens, des relations économiques, pour s’en inspirer aussi et adapter des modèles à nos propres réalités.


Comment vous joindre ? comment vous trouver ?

Je suis joignable sur WhatsApp, présente sur Instagram et sur Linkedin. Le site web ellampsis.fr regorge d’informations utiles et de ressources intéressantes. Vous pouvez aussi vous abonner à la newsletter mensuelle qui vous donne des infos sur l’actualité R&D-I et des conseils gratuits pour votre développement !

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