Crise oblige, les tensions provoquent le besoin de trouver des solutions nouvelles voire innovantes pour rebondir, opérer des pivots dans votre activité ou bien la renforcer par rapport à la concurrence.
Il existe de nombreuses voies pour accélérer le développement de son entreprise, certaines plus coûteuses ou plus longues que d’autres. Parmi les possibilités, se trouve la collaboration R&D public-privé qui peut prendre des facettes multiples. Nous nous proposons de réaliser ici une liste synthétique des formes que peuvent prendre les collaborations R&D public-privé.
De toute évidence, avant toute initiative, il convient de se poser les bonnes questions : en fonction de la maturité de la société, de votre expérience en projets collaboratifs, de vos besoins RH, matériel, pour un projet précis ou non, pour exercer une veille, etc. il faudra sélectionner un outil adapté.
1. Les moyens contractuels
Selon les objectifs que vous définissez en amont, vous pouvez piocher dans la boîte à outils suivante pour accélérer votre développement via une collaboration contractuelle avec le monde académique et la recherche publique :
Les prestations de service : les laboratoires sont de mieux en mieux équipés par des cellules de valorisation/contractualisation qui permettent de mettre en place des prestations de services de recherche. Identifiez les expertises dont vous avez besoin et poussez la porte des laboratoires.
Les projets étudiants, les stages et la thèse CIFRE : c’est l’occasion de créer des connexions avec les chaires et les laboratoires afin d’accéder aux dernières technologies, de recruter des étudiants, de faire progresser son équipe.
Les projets collaboratifs : de nombreux appels à projet sont lancés au fil de l’année par les pôles de compétitivité, les collectivités locales, les organismes tels que BPI France, l’ADEME mais également la DGE.
Les transferts de technologie (licence) : le réseau des SATT s’organise pour vous donner accès à toutes les technologies développées dans les territoires français. Il suffit de se rapprocher de sa SATT locale pour en savoir plus.
Les contrats d’accès à des équipements spécifiques : certains laboratoires peuvent louer leurs équipements, vous évitant d’investir dans des matériels coûteux, pour du prototypage par exemple.
La création de chaires ou de laboratoires communs : ceci est l’occasion de créer des connaissances communes, partagées, de former de nouvelles recrues à des problématiques scientifiques et technologiques ayant des intérêt industriels avérés.
2. Les aides et les subventions
Des subventions et avances remboursables sont proposées à différents stade de maturité de votre projet et de vos besoins. Elles peuvent être régionales comme le PL2I, nationales comme les aides à la faisabilité de BPI France ou faire l’objet d’appels à projets spécifiques par exemple auprès de l’ADEME, des pôles de compétitivité ou encore d'initiatives telles que NExT pour le secteur de la Santé du Futur et de l'Industrie du Futur.
Les concours privés peuvent aussi faire partie des moyens possibles pour financer sa R&D et ses projets innovants, en se rapprochant des clusters liés à votre activité.
Enfin, les leviers tels que le Crédit impôt Recherche (CIR), Crédit Impôt Innovation (CII) ou Jeune Entreprise Innovante (JEI) sont devenus des atouts incontournables pour compenser les risques pris sur les travaux de R&D.
3. L’écosystème
S’intégrer dans un écosystème d’innovation ouvre le champ pour accéder à des partenaires, des clients ainsi que des informations essentielles pour développer sa compétitivité. Les acteurs sont nombreux : les cellules de valorisation comme le réseau des SATT, en passant par les technopoles ou les pôles de compétitivité, les incubateurs, sont des hubs créés pour dynamiser les échanges et la création de valeur.
Nous sommes à votre disposition pour discuter comment intégrer votre démarche d’expansion de R&D et vous orienter vers les guichets pertinents.
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